Il y a un an, le 6 septembre 2015, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron s’exprimait, en duplex de Holon (près de Tel-Aviv), à la télévision franco-israélienne i24news. Il y abordait la question de la politique migratoire française... Ainsi que le sujet délicat du boycott des produits israéliens. Il restera trois jours dans ce pays avec 50 chefs d’entreprise, pour tenter de retisser des liens économiques, qui ont été parfois distendus ces dernières décennies entre les deux pays.
« Mais il n’y a pas de boycott, je veux le dire ici avec force, et il y a la volonté farouche de développer les relations économiques avec Israël, c’est pourquoi je suis là aujourd’hui. Et donc on veut faire beaucoup plus : beaucoup plus dans l’innovation, beaucoup plus dans les start-up, beaucoup plus dans la recherche, beaucoup plus aussi dans certains secteurs, où nous sommes encore trop absents, comme le gaz. J’ai eu un entretien ce matin avec mon homologue qui a été extrêmement fructueux, où j’ai fait part de notre volonté, au travers des entreprises françaises, eh bien de participer à l’ouverture du marché du gaz en Israël. »
On constate que Macron est un véritable libéral pro-israélien, ce qui n’est pas interdit, et que sa position sur les migrants, par exemple, correspond à l’agenda mondialiste. Ce peut être une série de coïncidences. On le savait ultralibéral en économie, on le découvre pro-israélien sur la politique extérieure. Les Français seront prévenus, pour 2017. Ou 2022.
Mais tout n’est pas joué, puisque la contestation monte dans le pays, que ce soit en 2015 ou en 2016, et même si un employé du Parti unique LRPS l’emporte, comme c’est prévu (par les forces du Système), la légitimité de ce dernier décroit de jour en jour. L’océan grignote la falaise. La question devient : à quel moment la « démocratie », qui tient lieu de règlementation de la vie publique, admettra-t-elle qu’elle travaille pour une minorité, et qu’une majorité travaille pour elle ?
Le présentateur : « On a vu qu’en France une majorité de Français semble opposée à l’accueil de ces migrants ; est-ce que vous, vous pensez, en tant que ministre de l’Économie, que la France pourrait absorber aujourd’hui des milliers de migrants comme le fait l’Allemagne ? »
Emmanuel Macron : « Le président de la République et la chancelière ont pris une décision commune, qui sur ce sujet est essentielle, qui est de trouver justement l’organisation humanitaire, diplomatique, pour l’accueil de ces migrants. Ensuite, je crois que c’est notre dignité. Vous savez, ce ne sont pas des sujets sur lesquels on doit gouverner aux sondages. Et l’histoire a montré que quand on suit parfois la volonté des peuples, surtout dans des moments difficiles, on se trompe. »
Le brillant employé de l’oligarchie ne pouvait pas mieux dire.
- Dieudonné est allé rendre visite aux « opportunités économiques » rue de Flandres, à Paris